Donnez-moi l'espérance, je m'arrange du reste
« Je crois que le bonheur existe, la preuve en est que, soudain, il n’existe plus. Il était là et il s’est enfui. C’est un accusé que l’on condamne toujours par défaut. Bonheur cent fois perdu, cent fois reconquis sur la douleur, l’absence, la maladie, l’âge, la mort. Cicatrices oubliées, blessures fraiches qui n’en finissent plus de saigner, combien de fois faut-il que le bonheur vous ait glissé entre les doigts pour apprendre qu’il reviendra, si on lui laisse la porte ouverte. Donnez-moi l’espérance, je m’arrange du reste. »