Crédit photo : A l'origine photo propriété de la Famille GILLIG car Alice GILLIG née DAUL du Réseau Pur-Sang fut cette résistante cheftaine chez les Guides de France, photo publiée sur le site Internet : https://pokaa.fr/2020/01/24/femmes-resistantes-rues-strasbourg-renomme-3-rues-en-hommage-aux-resistantes-alsaciennes/
La photo : © Archives privées de la famille Gillig Droits réservés https://museedelaresistanceenligne.org/media10334-Lquipe-des-Pur-Sang#:~:text=L'%C3%A9quipe%20des%20Pur%20Sang,Elles%20se%20connaissent%20donc%20parfaitement. Date document : 15 décembre 1946
Légende de la photographie : De gauche à droite, Lucienne Welschinger (décorée également de la Légion d'honneur), Emmy Weisheimer, Alice Daul (épouse Gillig), Marie-Louise Daul et Paulette Falbisaner lors de la remise de la médaille de la Résistance française par le général Langlade le 15 décembre 1946 dans la cour du collège Saint-Etienne à Strasbourg.
Je connais personnellement la famille GILLIG dont Xavier GILLIG qui fut Commissaire Départemental des Scouts de France dans les années 80, et sa fille Coralie GILLIG qui est une amie que j'ai bien connue chez les Scouts et Guides de France. Je prends la liberté de citer ces amis dont il me faudra sans doute les informer de cette mention bien que seule la photographie est soumise aux droits d'auteur même si celle-ci a été reprise sur Internet, l'histoire par contre est autorisée avec une citation suivant la loi sur l'exception pédagogique en droit d'auteur permettant cette mention. L'ouvrage cité en bibliographie m'a été indiqué lors d'une réunion d'un Conseil de Fabrique de l'église Saint Jean de Strasbourg ce 29 mars 2025. Je n'ai pas repris toute la bibliographie que l'on m'a donné par respect justement pour la propriété intellectuelle. Vu la mention faite du site du Musée de la Résistance en ligne, selon le droit à l'exception pédagogique je serais autorisé à publier cet extrait photographique respectant les mentions de responsabilité d'auteur et de crédit photographique.
L'héroïsme des PUR-SANG
"La paroisse des Guides de France dont ces femmes étaient des membres actifs, c'était l'Eglise Saint Jean qui fut de 1940 à mai 1943 un haut lieu de la Résistance à l'annexion et à l'occupation nazie, et le lieu de rendez-vous où elles prirent en charge les "Freddy" c'est à dire 250 prisonniers de guerre et 100 réfractaires Alsaciens, soient 350 hommes et femmes (juives) qui bénéficièrent de leur aide, de leur accompagnement et de leur héroïsme, inspiré par leur foi chrétienne, pour "passer" une des frontières, en gagnant la Suisse ou les Vosges retrouver la Liberté, et s'échapper de l'étau du Reichsland d'Alsace après l'Annexion puis le décret de l'incorporation de force, le 25 août 1942. Avec la complicité de leurs familles ,de leurs proches, de congrégations religieuses, de réseaux de résistants cheminots, et d'autres filières de passeurs, au prix de leur propre liberté, voire de leur vie, puisque lors de leurs procès, le 26 janvier 1943, il y eut 5 condamnations à mort dont celle de Lucienne Welschinger, et 6 condamnations de 6 à 15 ans de déportation et de travaux forcés pour les 4 autres."
Texte tiré du témoignage de Jeannette BOULAY le 1er février 2025 que je me suis permis de publier ici pour rendre hommage à ces femmes exceptionnelles qui méritent honneur et admiration, et dont une plaque commémorative est en projet au sein de l'église Saint Jean de la paroisse Saint Jean de Strasbourg.
Et les femmes se sont levées : Portraits de résistantes alsaciennes et lorraines / Marie-Josée MASCONI.- Strasbourg : Editions de la Nuée Bleue, 2021.- 256 p.- ISBN : 978-2716508971
Ajouter un commentaire
Commentaires
Bonjour,
C'est mon oncle Xavier qui m'a envoyé le lien vers le blog.
Je n'arrive pas à identifier l'auteur... Je voulais savoir qui es-tu que j'ai bien connu chez les scouts ?...
Au plaisir d'échanger des nouvelles,
Coralie
Chère Coralie,
C'est moi, Vincent ROOS, c'est sans doute une manière maladroite de ma part d'entrer à nouveau en contact avec toi. J'ai connu ta cousine Maëlis à Stampoumont dans mon enfance car mes parents étaient dans l'équipe départementale avec Xavier qui était Codep. J'ai revu Maëlis bien plus tard chez les compagnons à Saint Maurice, ça date. Nous, nous nous sommes connus au Centre Bernanos, puis en équipe JIC. Je sais que les années ont passé mais j'ai toujours gardé un excellent souvenir de toi, tu as marqué ces années à Bernanos et en JIC de par ton dynamisme et ta foi en la vie. Tu as en toi cette petite flamme vivifiante et communicative qui sait donner de sa joie de vivre et de sa bienveillance, c'est ça que je retiens de toi Coralie, c'est mon souvenir de toi, cette étincelle qui fait grandir les autres parce qu'elle sait raviver la flamme, éclairer parce que tu demeures cette âme scoute vivifiante et tu sais que la définition du scout c'est celui qui éclaire le chemin. Cela me ferait grand plaisir de reprendre contact avec toi, tu es quelqu'un qu'on ne peut oublier tellement tu respires la vie, je garde de toi cette image et je pense que tu es sans doute restée aussi inspirante. Je ne cherche pas à exagérer Coralie mais tu es vraiment une fille qu'on n'oublie pas, une lumière qui a su éclairer un bout de chemin de vie. J'espère que tu vas bien, je sais que ce commentaire est public mais j'assume mes compliments. Pour rester en contact et poursuivre cette conversation mon adresse courriel est la suivante : vincent.roos@protonmail.com
Au plaisir d'avoir de tes nouvelles !
Bien à toi,
Fraternellement,
Vincent
Juste un petit problème de précision au niveau de ma mémoire qui flanche, les Compagnons avec Maëlis c'était à l'époque à la 12e Saint Fiacre à la Robertsau du temps où l'animateur de relais c'était - ça remonte sacrément je ne m'en souviens plus, il faisait les bus du restau du coeur, c'est lui qui les a lancé à l'époque avec un compa. Ca remonte il y a plus de 25 ans. D'ailleurs l'origine des bus des restau du coeur à Strasbourg provient de là de cette initiative des compagnons Scouts de France de Saint Fiacre. Ca date.
Voilà pour remettre de l'exactitude dans mes souvenirs.
Bien à toi,
Vincent