Sonnet : Les imposteurs
Ils ont détruit ma vie d’un profond sadisme
Ma vie n’est que nihilisme, un obscur néant
Ils ont anéanti le verbe aimer, à mort
Creusant l’abîme autour de moi sans remord
Plus de vie sociale, le désert donne soif
Il n’existe plus d’âme qui veuille me voir
La lumière qui pouvait encore briller
Elle n’existe plus, ils ont mis l’obscurité
Ils ont détruit, torturé mon existence
Ils prétendent tout savoir, ils ne savent rien
Le dogmatisme leur convient, quel outrage !
Les apparences prennent le corps des preuves
L’injustice, le mépris du droit règnent là
L’arbitraire, non pas le contradictoire
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